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Un point sur le cerveau

Le cerveau ne représente que 2 à 3 % de notre poids corporel et pourtant son fonctionnement constitue 20 à 25 % des dépenses énergétiques totales du corps au repos (métabolisme de base) au quotidien. En d’autres termes, un quart de l’oxygène que nous respirons et de la nourriture que nous ingérons est utilisé pour produire de l’énergie qui alimente les nombreuses fonctions cérébrales.


Il est divisé en 2 hémisphères, le gauche, responsable du raisonnement logique, de l’analyse, de la rationalité, du langage et du calcul (chez les personnes droitières) et le droit, responsable de l’imagination, de l’affectivité, de l’intuition et des capacités visuo-spatiales. Chaque hémisphère et encore divisé en 4 parties, le lobe frontal (fonctionnement exécutif), le lobe temporal (langage, mémoire), le lobe pariétale (langage, praxies) et le lobe occipital (traitement visuel). Cela fait 8 lobes qu’il va falloir nourrir et protéger des attaques externes afin d’optimiser son fonctionnement et de prévenir un déclin précoce responsable, au long terme, de maladies neurodégénératives comme, la plus connue, la Maladie d’Alzheimer (MA), dont je parlerai dans le présent travail.


Le système nerveux est constitué d’une douzaine de milliards de neurones (cellules nerveuses) connectés les uns les autres, constituant ainsi des circuits neuronaux capables de communiquer entre eux par le biais des synapses. L’influx nerveux se transmet par ces synapses sous deux formes : électrique ou chimique.

L’information transmise électriquement est rapide et fiable mais la communication n’est pas flexible. L’information est transférée de manière bidirectionnelle : chaque neurone reçoit et renvoie l’information.


Les synapses chimiques, quant à elles, utilisent des messagers chimiques. Elles sont unidirectionnelles, plus lentes mais sont plus flexibles, ce qui confère la plasticité neuronale au niveau du cerveau (capacité à créer et modifier les réseaux de neurones ainsi que les connexions entre eux). Cette plasticité neuronale est étroitement liée aux facultés d’apprentissage et de mémorisation. Lorsque l’influx nerveux arrive au niveau de la synapse, il provoque la libération d’un composé chimique appelé neurotransmetteur ou neuromédiateur, qui va agir sur les autres neurones[1]. Le fonctionnement équilibré de l’ensemble de ces transmissions chimiques est essentiel pour garantir un cerveau sain et efficace.




Il existe différents neurotransmetteurs impliqués sur de multiples fonctions de l’organisme, dont les principaux sont la noradrénaline qui joue un rôle sur l’attention, les émotions, l’apprentissage et la sociabilité ; la sérotonine qui contribue à réguler la température corporelle, le sommeil, la motivation et l’humeur ; le GABA (acide gamma-amino-butyrique) qui sert entre autres à contrôler la peur ou l’anxiété, ainsi que les difficultés d’endormissement, la dopamine, qui intervient dans la recherche de plaisir et des émotions, ainsi qu’à la vigilance et l’acétylcholine qui intervient dans la contraction musculaire et le contrôle des mouvements, ainsi que dans les processus de la mémoire. Certaines études ont également montré que la MA est associée à un manque d’acétylcholine dans certaines régions du cerveau.


Après le tissu adipeux, le tissu nerveux présente les teneurs en lipides les plus élevées de l’organisme (30 à 50 % du poids sec du cerveau). Parmi les acides gras qui le composent, 14 % sont des oméga 3, acides gras essentiels[2] constituant fondamentaux des membranes des cellules neuronales, avec une grande majorité de DHA (acide docosahexaénoïque) (Bourre, 2003). Les oméga 6 y sont également présents mais en plus faible quantité (Extier et al., 2010). En l’absence de ces deux acides gras essentiels, la vie est simplement impossible, car les membranes biologiques ne peuvent plus


se construire ni se maintenir. Ces observations ont impulsé les investigations cliniques et expérimentales depuis plus d’une vingtaine d’années sur les fonctions particulières du DHA dans le tissu nerveux et nous devinons déjà pourquoi il est essentiel d’avoir un apport suffisant en oméga 3 dans notre alimentation quotidienne afin d’assurer le bon fonctionnement de notre cerveau, or ils sont présents en trop faible quantité dans l’alimentation occidentale actuelle.


Du fait même de sa composition, riche en acides gras mono- et polyinsaturés (acides gras très sensibles à l’oxydation) et de son métabolisme (haute consommation d’énergie), le cerveau est l’organe le plus fragile du corps (hautement sujet à l’oxydation et au phénomènes inflammatoires). Par conséquent, si nous n’en prenons pas le plus grand soin, il peut être sujet à une inflammation chronique, souvent responsable de diverses pathologies comme la dépression, la sclérose en plaque (SEP), l’épilepsie ou les maladies neurodégénératives, comme la MA. J’ai choisi d’utiliser cette dernière pour illustrer le concept de déclin cognitif, la MA étant l


e représentant le plus commun d’un déclin cognitif sévère dans son stade avancé.

[1]Les neurones sont ainsi considérés comme des relais de transmission et de traitement de l’information. Ils peuvent auss


i bien propager le signal, que le bloquer. [2]Un nutriment est dit essentiel lorsqu’il n’est pas synthétisé par l’organisme et qu’il doit être apporté par l’assiette.

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